Vinted : gare à la contrefaçon !

Les sites de vente de seconde main en ligne sont de plus en plus sujets aux arnaques, en particulier le drop shipping et la contrefaçon.

Pratique de drop shiping opaques

Dans le premier cas, le principe initial consiste pour le vendeur à commercialiser des produits dont il ne détient aucun stock, via un site vitrine. C’est le fournisseur qui expédie la marchandise directement aux clients sans que ces derniers n’aient connaissance du dispositif en place.

Cette pratique est légale dans la mesure où le vendeur respecte la réglementation en vigueur, même s’il s’agit d’un particulier. Or, de plus en plus de personnes utilisent les plateformes de vente en ligne, notamment Vinted, pour procéder à ce type de vente. Des particuliers mais aussi des professionnels, qui vendent des articles neufs alors même que ces plateformes sont dédiées à la seconde main.

Contrefaçon d’articles de luxe

contrefaçon sneakers
Les baskets et sneakers sont particulièrement sujettes à la contrefaçon

Dans le second cas, la contrefaçon concerne les articles de luxe. Les plateformes de seconde main permettent de trouver des modèles de chaussures, sacs, vêtements ou encore bijoux à petits prix, ce qui attire les amateurs de bonnes affaires, tout comme les faussaires ! Le magazine « 60 millions de consommateurs » a reçu de nombreux témoignages de personnes, victimes d’arnaques sur Vinted.

La plupart du temps, les annonces comportent des images volées provenant d’autres annonces légitimes ou encore renvoient vers des comptes Instagram pour inciter à la vente en dehors de la plateforme. Certains vont même jusqu’à photographier de fausses factures…

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Comment repérer ce type d’annonces frauduleuses ?

Tout d’abord en étant attentif aux photos un peu trop parfaites, qui sont souvent très travaillées, avec un décor similaire, une belle lumière… celles-là même qui agrémentent les sites asiatiques Shein, AliExpress ou Temu. Une recherche sur Google images permet de détecter les articles présents sur ces sites qui font donc l’objet de drop shipping. Ne pas hésiter à demander d’autres photos via la messagerie privée du vendeur, ainsi que des preuves d’achat ou encore l’emballage.

Ensuite en vérifiant le profil du vendeur, car la plupart du temps, soit peu d’articles sont mis en vente et peu d’avis ont été émis par d’autres acheteurs ; soit, au contraire, le compte en question regorge d’une multitude d’articles similaires et neufs.
En outre, des prix anormalement bas, en particulier pour des articles de luxe de seconde main, doivent alerter.

Enfin, il est possible de recourir aux services d’identification de Vinted ou Vestiaire Collective qui en disposent. Les articles sont envoyés auprès d’un centre de vérification dans lequel des experts, formés à l’authentification des produits, procèdent à une inspection minutieuse. Ce service coûte 10 € à l’acheteur, en sus des frais de livraison.

Mais les vendeurs ne peuvent pas y recourir en amont d’une vente pour attester de l’authenticité de leur article. Il s’agit d’un bon indicateur de fiabilité d’une annonce, même si le risque zéro n’existe pas, les contrefaçons étant de mieux en mieux réalisées.

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