Chocolat : décrypter les étiquettes

Les Français sont de grands amateurs de chocolat et sont nombreux à en offrir – et à en recevoir – à l’occasion des fêtes de fin d’année. La DGCCRF délivre ses conseils pour bien les choisir.

6,4 kg de chocolat par an et par personne

Le marché mondial du chocolat est estimé à 115,92 milliards de dollars en 2024 ; en France, le chiffre d’affaires s’élevait à plus de 3,3 milliards d’euros en 2020. A noter que la majorité des grands groupes étrangers de fabrication de chocolat possède des usines dans l’hexagone.

Les Français en consomment en moyenne 6,4 kg par an et par personne, se classant au 10e rang mondial.

Le marché est décomposé en 5 grandes catégories de produits finis : les tablettes de chocolat (36,1 % des ventes), les pâtes à tartiner (24,6 %), les barres chocolatées (15,4 %), les confiseries chocolatées telles que les bonbons, les bouchées ou les rochers (13,5 %), le cacao en poudre (10,4 %).

Les Français ont une préférence marquée pour le chocolat noir au goût amer et très riche en cacao, qui représente 30 % de la consommation des adultes contre 5 % en moyenne pour le reste de l’Europe.

Composition et étiquetage

La composition des chocolats est réglementée par un décret de 1976 modifié en 2003 qui définit les principales catégories (le chocolat, le chocolat au lait, le chocolat blanc, le chocolat fourré et le bonbon de chocolat). Les principaux ingrédients sont le cacao, le beurre de cacao, le sucre, le lait et les éventuels agréments (tels que les fruits secs, le caramel, le café, le praliné, les écorces d’orange, etc.).

La teneur minimum en cacao doit figurer sur les étiquettes (à l’exception des bonbons de chocolat), au moyen de la mention « cacao : x % minimum ».

  • Le chocolat au lait est obtenu à partir de cacao, de sucre et de lait. Il doit contenir au moins 25 % de matière sèche de cacao supérieur et 14 % de lait (produits lactiques, lait déshydraté, crème, etc.).
  • Le chocolat blanc est obtenu à partir de beurre de cacao, de lait et de sucre. Il contient au moins 20 % de beurre de cacao et 14 % de lait (produits lactiques, lait déshydraté, crème, etc.).
  • Le chocolat noir : à la différence d’autres chocolats, la mention « noir » est un critère de qualité qui indique une teneur en cacao plus élevée, soit au moins 43 % de matière sèche totale de cacao, dont 26 % au moins de beurre de cacao.

Des matières grasses végétales peuvent être ajoutées ; cette autorisation ne concerne que les matières grasses suivantes : illipé, huile de palme, sal, karité, kokum gurgi, noyaux de mangue. Seules ou en mélange, leur teneur ne peut dépasser 5 % et sans que soit réduite la teneur minimale en beurre de cacao ou en matière sèche totale de cacao. Dans ce cas, l’emballage doit obligatoirement mentionner : « contient des matières grasses végétales en plus du beurre de cacao ».

A lire aussi : Du chocolat équitable pour les fêtes !

En France, les chocolats exempts de matières grasses végétales peuvent être commercialisés sous l’une des dénominations spécifiquement prévues par les dispositions de l’article R. 412-48 du code de la consommation (« chocolat pur beurre de cacao », « chocolat traditionnel » ou toute autre dénomination équivalente).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *