En cas de perte d’autonomie, des aménagements peuvent être mis en œuvre dans le logement afin de permettre aux personnes concernées de continuer à y vivre de façon adaptée. Mais attention à bien prendre le temps de la réflexion avant d’engager des démarches.
Les prestations les plus courantes
L’objectif des aménagements spécifiques est d’améliorer les accès à certaines pièces ou équipements essentiels, assurer la mobilité au sein du logement, anticiper les risques de chute ou d’accident…
Parmi les prestations proposées par les professionnels, les plus courantes visent à :
- L’installation d’un bac à douche, de barres de maintien ou d’un siège mural dans une salle de bain ;
- La pose d’un revêtement de sol antidérapant ou de poignées de porte adaptées dans une chambre ;
- Le déploiement d’un garde-corps, de fenêtres appropriées ou d’un monte-escalier électrique pour favoriser la sécurité et la mobilité au sein du logement ;
- La mise en place de dispositifs de commande des installations électriques, de chauffage, d’eau et de gaz pour faciliter le quotidien de la personne.
Se faire accompagner
Avant d’engager des travaux, la DGCCRF (Répression des fraudes) délivre ses conseils pour éviter les professionnels peu scrupuleux aux pratiques frauduleuses. L’organisme préconise de prendre son temps pour s’informer, notamment en faisant appel à un conseiller France Rénov’ afin d’être accompagné dans les démarches (en particulier pour l’aide unique MaPrimeAdapt’ lancée le 1er janvier 2024).
Prudence avec le démarchage téléphonique, une méthode souvent employée par des fraudeurs qui cherchent à gagner la confiance de leurs interlocuteurs en se faisant passer pour des partenaires des services publics ou en utilisant des noms de nature à entretenir la confusion avec les organismes officiels. La DGCCRF précise à ce titre : « N’oubliez pas que les professionnels consciencieux n’ont pas besoin de faire de démarchage pour remplir leur carnet de commandes. »
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Comparer les offres commerciales
Les offres commerciales doivent faire l’objet d’un comparatif, et pas uniquement sur le prix mais aussi sur le détail des travaux proposés. Les offres anormalement basses sont suspectes, de même que les propositions farfelues (d’où l’importance de se renseigner en amont sur les dispositifs d’aides financières).
La DGCCRF rappelle également de ne jamais laisser un professionnel effectuer les démarches de demande d’aide à la place de la personne sans son consentement et de bien lire l’intégralité des documents avant de signer.
Tout contrat doit être remis sous forme écrite, sur support papier ou durable, et en intégralité. Enfin, aucune contrepartie financière ne peut être réclamée par le professionnel pendant un délai de 7 jours dans le cadre d’un démarchage (pré-autorisation bancaire, remise d’un mandat SEPA, d’un chèque d’acompte ou d’espèces).
En cas de litige avec un professionnel, la première démarche est de recourir à la médiation de la consommation (chaque professionnel est dans l’obligation d’adhérer à un dispositif de médiation et de communiquer les coordonnées du Médiateur désigné sur son site Internet et dans ses conditions générales de vente, ses bons de commande ou par « tout moyen approprié »).