Diminution des dépenses de l’État, augmentation des recettes, le projet de loi de finances pour 2025 aura nécessairement des répercussions sur le portefeuille des ménages. Voici quelques unes des grandes orientations qui se dessinent.
- Suppression du taux réduit ou intermédiaire de TVA pour la fourniture ou l’installation d’une chaudière au gaz dans les
locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans (conséquence de la directive UE 2024/1275 du 24 avril 2024
sur la performance énergétique des bâtiments) Fin de l’envoi automatique du chèque énergie pour les nouveaux bénéficiaires éligibles : l’obtention de l’aide sera soumise à une déclaration en ligne sur un guichet dédié - Hausse de l’accise sur l’électricité de 21 €/MWh à 25,09 €/MWh au 1er février 2025 pour les ménages et assimilés
- Renforcement des taxes sur les véhicules polluants :
– abaissement du seuil de déclenchement du malus écologique de 5 g en 2025 (qui passera donc à 113 g/km), puis de
7 g en 2026 et 2027 (où le seuil atteindra donc 99 g/km)
– augmentation du montant maximum du malus écologique de 10 000 € par an jusqu’en 2027 pour plafonner à cette
date à 90 000 €
– abaissement en parallèle du seuil de déclenchement de la taxe au poids (ou mauls masse) dès 2026, de 1 600 kg à 1 500 kg
– Limitation, dès l’an prochain, de l’abattement sur les véhicules hybrides non-rechargeables « aux seuls véhicules performants sur le plan environnemental » - Relèvement de la taxe de solidarité sur les billets d’avion…
A lire aussi : Les aides pour l’acquisition d’un véhicule “propre”