Le Parlement européen a décidé de réviser la règlementation sur le permis de conduire dans l’objectif d’améliorer la sécurité routière et de diminuer le nombre d’accidents.
Les directives 2025/2205 et 2025/2206 du 22 octobre 2025 édictent de nouvelles exigences en matière d’apprentissage de la conduite, de visites médicales, de retrait du permis, etc. Elles devront être transposées en droit national dans un délai de 3 ans.
Prise en compte de nouveaux risques
Désormais, l’épreuve du permis de conduire concernera également les risques liés aux angles morts, les systèmes d’assistance au conducteur, l’ouverture des portes en toute sécurité, les risques de distraction associés à l’utilisation du téléphone ou encore les risques encourus par les usagers vulnérables de la route (piétons, enfants, cyclistes).
Et l’Union européenne (UE) instaure une période probatoire d’au moins deux ans pour les conducteurs novices, délai déjà appliqué en France.
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Format numérique du permis de conduire
Le permis de conduire numérique, accessible sur téléphone portable, deviendra progressivement le principal format de permis dans l’UE. Mais, les conducteurs pourront demander un permis physique.
Le permis aura une durée de validité limitée à 15 ans maximum (10 ans dans les États où le permis sert également de justificatif d’identité comme en France). De plus, les États membres pourront prévoir une durée de validité inférieure pour les personnes de plus de 65 ans.
Pour la délivrance ou le renouvellement du permis, le conducteur devra se soumettre à une visite médicale, incluant notamment des examens ophtalmologiques et cardiovasculaires (avec possible remplacement par des formulaires d’autoévaluation).
Enfin, les décisions de retrait, de suspension ou de restriction d’un permis de conduire seront transmises au pays de l’UE qui a délivré le document, afin de garantir l’exécution transfrontière des sanctions.
